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Méthode pas-à-pas pour déléguer les tâches récurrentes avec asana et garder la visibilité sur tout

Méthode pas-à-pas pour déléguer les tâches récurrentes avec asana et garder la visibilité sur tout

Chaque fois que je repère une tâche récurrente qui me vole du temps mental, je pense « déléguer ». Mais déléguer sans méthode, c’est souvent perdre du temps à réexpliquer, suivre et corriger. J’ai construit, testé et affiné une méthode pas-à-pas avec Asana pour déléguer les tâches répétitives tout en gardant une visibilité totale. Voici comment je procède — directement applicable, pragmatique et pensée pour libérer votre attention.

Pourquoi déléguer via Asana plutôt que par email ou chat ?

J’utilise Asana parce que c’est un excellent compromis entre simplicité et puissance : templates, règles d’automatisation, champs personnalisés et rapports. Les emails et les messages instantanés sont parfaits pour la communication rapide, mais ils fragmentent l’information. Asana centralise la tâche, le brief, les pièces jointes, l’historique et la responsabilité, ce qui évite les redites et les pertes d’information.

Étape 1 — Identifier et standardiser la tâche récurrente

Avant toute chose, listez les tâches récurrentes que vous déléguez potentiellement. Pour chaque tâche, répondez à ces questions :

  • Quel est le résultat attendu (livrable précis) ?
  • Quelle est la fréquence (quotidienne, hebdo, mensuelle) ?
  • Quelles sont les étapes clés et la durée approximative ?
  • Quelles ressources ou accès sont nécessaires (documents, outils, comptes) ?
  • Quelles sont les vérifications qualité à effectuer ?
  • La standardisation est la clé. Plus la tâche est décrite et segmentée, moins il y a d’allers-retours. Concrètement, j’écris un brief type d’une page maximum et je le transforme ensuite en template Asana.

    Étape 2 — Créer un template projet/tâche dans Asana

    Je recommande de créer :

  • un template de projet pour les suites de tâches (ex. : onboarding client, publication blog) ;
  • un template de tâche pour les tâches unitaires récurrentes (ex. : rapport hebdomadaire, sauvegarde mensuelle).
  • Dans ces templates, j’inclus :

  • description claire avec le résultat attendu ;
  • checklist pas-à-pas (sous-tâches) ;
  • champs personnalisés : priorité, temps estimé, type de vérification ;
  • liens vers les ressources (Google Drive, Notion, procédures) ;
  • responsable par défaut et personne de validation.
  • Élément Contenu type
    Description Objectif, livrable, format attendu
    Checklist Étape 1 : récupérer les données — Étape 2 : formater — Étape 3 : envoyer pour validation
    Champs personnalisés Priorité, Temps estimé, Statut de validation

    Étape 3 — Automatiser la création et l’assignation

    Asana permet d’ajouter des règles simples qui économisent beaucoup de micro-décisions. Voici quelques automatisations que j’ai mises en place :

  • Créer automatiquement une tâche à une date donnée (via Asana ou Zapier/Make pour des déclencheurs externes).
  • Quand une tâche est créée depuis le template, assigner la personne et définir une date d’échéance relative (ex. : +3 jours).
  • Quand le statut passe à « À valider », notifier automatiquement le validateur.
  • Si vous utilisez des outils externes (formulaires, Slack, Calendly), je recommande d’utiliser Zapier ou Make pour créer automatiquement la tâche Asana dès qu’un événement se produit. Par exemple, un formulaire Google Forms rempli peut générer une tâche Asana avec les réponses pré-remplies.

    Étape 4 — Onboarding et documentation pour la personne déléguée

    La première délégation demande un peu d’effort : un call de 20–30 minutes pour expliquer le template et répondre aux questions fait gagner des heures plus tard. Concrètement, j’envoie :

  • le lien vers le template Asana ;
  • une courte vidéo (2–5 minutes) montrant la procédure ;
  • un document de référence avec les points d’attention et exemples de livrables acceptables.
  • Je garde toujours un canal de retour ouvert (Slack ou commentaires Asana) pour les premières exécutions.

    Étape 5 — Mettre en place un cycle de feedback et validation

    Pour maintenir la qualité sans micro-manager, j’organise un process de validation :

  • La personne exécute la tâche et coche la checklist ;
  • Elle change le statut en « Prêt à contrôler » et ajoute les pièces nécessaires ;
  • Le validateur reçoit une notification, vérifie rapidement et passe la tâche en « Fait » ou renvoie avec commentaires.
  • Je fixe un SLA (délai de validation) : par exemple 48 heures pour un contrôle. Cela évite les goulots d’attente et garde la cadence.

    Étape 6 — Mesurer et itérer

    La délégation n’est pas figée. J’utilise les rapports Asana et les champs personnalisés pour suivre :

  • le temps moyen passé par tâche (si vous utilisez le champ « temps estimé/réel ») ;
  • le taux de retours (tâches renvoyées pour correction) ;
  • le respect des SLA.
  • Chaque mois, j’analyse ces indicateurs et j’ajuste la checklist, la formation ou les automatisations. Parfois, une simple précision dans la description réduit les retours de 50 %.

    Quelques bonnes pratiques que j’applique systématiquement

  • Limiter la longueur des briefs : une page claire vaut mieux qu’un long pavé où l’essentiel se perd.
  • Privilégier les checklists claires et atomiques : chaque item doit être actionnable en 5–15 minutes.
  • Utiliser les commentaires pour expliquer les corrections et capitaliser les échanges sur la tâche elle-même.
  • Documenter les exceptions : quand déroger à la règle est acceptable et comment le noter.
  • Automatiser les notifications intelligemment pour éviter le bruit : seules les actions importantes déclenchent une alerte.
  • Exemples concrets que j’ai délégués via Asana

    Pour vous donner des idées :

  • Publication d’articles : de la collecte des visuels à la mise en page et à la programmation sur WordPress, avec validation finale.
  • Reporting mensuel : extraction des chiffres, mise en forme du tableau et envoi aux parties prenantes.
  • Sauvegardes et vérifications techniques : exécution d’un script, vérification des logs et notification en cas d’erreur.
  • Chaque cas avait un template, des règles d’automatisation et un SLA de validation. Le gain ? Moins d’interruptions pour moi et une meilleure montée en compétences de mes collaborateurs.

    Pièges à éviter

  • Ne pas clarifier le résultat attendu : sans livrable précis, les interprétations varient et la qualité chute.
  • Trop d’automatisations sans supervision : une règle mal pensée peut créer des tâches en double.
  • Manque de révision initiale : laissez un rôle de supervision pour les premières exécutions avant de déléguer complètement.
  • Déléguer efficacement, ce n’est pas se débarrasser des tâches mais construire un système où elles s’exécutent sans friction et où vous gardez la visibilité. Avec Asana, quelques templates bien conçus, des automatisations simples et un cycle de validation clair, j’ai libéré des heures chaque semaine tout en maintenant la qualité. Si vous voulez, je peux partager un template Asana de base pour commencer — dites-moi seulement quel type de tâche vous voulez déléguer en priorité.

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